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Notre préparation pour une vie au large

  • Photo du rédacteur: HIPO Autourdumonde
    HIPO Autourdumonde
  • 26 nov. 2022
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 juin 2024



Trouver un bateau, larguer notre vie terrienne, tester le bateau, casser des trucs, nous mettre à jour niveau santé et formation survie en mer, passer les permis nécessaires (hauturier, CRR), tout apprendre (et dépenser) au chantier, se former à l'autonomie (médical, couture, réparation, mécanique, etc.), fixer une date de départ, la repousser 15 fois, dire au revoir, et finalement, larguer les amarres !


Le choix du bateau



Le choix d’un voilier pour voyager n’est jamais évident, chaque bateau est différent et un mètre de longueur en plus ou en moins peut tout changer niveau navigabilité, rangements, tarifs et confort.

Nos critères : Voilier monocoque quillard entre 11 et 13 mètres avec potentiel de bateau de voyage :

- Robuste pour nous emmener autour du monde, coque épaisse et gréement solide.

- Marin parce qu’on vient de la voile légère et on aime les sensations de glisse. Pour passer les caps et limiter l’utilisation du moteur, il faut un bateau qui navigue bien à toutes les allures.

- Lumineux, les bateaux des années 70-80 ne le sont pas forcément et c’est un critère important puisqu’on va y habiter au moins pendant 2 ans.

- Hauteur sous barreau : Damien mesurant 1m87, il faut qu’il puisse tenir debout dans le carré et allongé dans une couchette.


Budget : Entre 30 000€ et 40 000€
Bateaux consultés: GibSea, Dufour, First, Feeling.
Comment chercher?
Alertes LeBonCoin,
Groupes Facebook telque:
- Voilier à vendre - Occasion - sailboat for sale - SailAddict

Retour sur notre voilier: Hipo
Les points positifs:
- L'aménagement: très confortable pour quatre personnes, de nombreux rangements, bois clair et contreplaqué blanc lumineux et moderne malgré son âge.
- Marin: Très stable et remonte bien au vent. Un plaisir de voguer avec lui et décolle à partir de 6-8 nœuds de vent. Grément renforcé.
- Bateau de série (limitée) avec bonne réputation, un argument pour la revente comparé à une construction amateur.

Le points faibles:
- N'a pas été conçu comme un bateau d'expédition mais un bateau de course-croisière. Nous avons plusieurs améliorations et adaptations à faire pour le préparer à l'autonomie nécessaire de notre voyage (chauffage, isolation, cabine atelier/stockage, étai largable, etc.)

Nos retours d'expérience pour cette préparation de voygae/changement de vie.


Ne pas sous-estimer le chantier de rénovation du bateau. Initialement, nous avions prévu 2 mois de chantier à plein temps et finalement nous en avons passé 5 mois soit plus du double et encore nous sommes allé vite. Comme tout chantier, c'est un puit financier sans fond même si on fait tout soi-même alors il faut prévoir de la marge. Bien que nous aillons eu beaucoup de soutien financier de nos proches, nous avons dépensé une partie de notre budget voyage dans le chantier. Ce que nous n'avions pas anticipé: le changement de l'enrouleur, la réparation des cuves à eau en inox, etc.

Nous avons été très content d'avoir refait tout le circuit électrique et la plomberie du bateau mais aussi d'avoir une connaissance fine de notre voilier ce qui nous a évité de multiples déconvenues et galères en voyage. On est aussi très content de notre autonomie énergétique. Avant de choisir la taille des nouveaux panneaux solaires et de la batterie, nous avons essayé de réduire notre consommation: remplacé la pompe à eau électrique par des pompes à pied (cuisine, SDB), changer les ampoules en LED, virer les instruments électroniques non-indispensables comme le vieux GPS, le Speedomètre, le Navtex. On a un tout petit frigo placard qui consomme peu et qui fait l'affaire juste pour le fromage et refroidir quelques boissons. On a aussi un mixeur à main avec un fil qui fonctionne comme un démarrage de tondeuse et fait travailler les biceps, élément non négligeable quand on perd nos muscles en traversée! Enfin, nous avons un guindeau manuel qui nous convient parfaitement, pas de problème électrique et on est beaucoup plus à l'écoute de la chaîne et du bateau quand on remonte l'ancre, encore une bonne séance de muscu surtout quand il y a du vent!


Petit conseil pratique: achetez des très grands sacs étanches (40-60L) parce que pour ramener le linge sec au bateau entre les grains et l'annexe, c'est in-dis-pensable !

En petit tips, on a des sortes de petits tapis de cuisine antidérapants qu'on utilise pour la table et le plan de travail en traversée quand tout gite. Enfin, l'indispensable pour nous, l'aspi à main qui vient sauver le moral de l'équipage quand la mer est déchainée et que les pots de vrac se mettent à valser avec du verre partout dans le bateau (ça sent le vécu de nuit en transat avec 40 noeuds et une houle de travers ;) ).




 
 
 

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